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Fiche Méthodologique

Eléments de méthode pour la réalisation d’un diagnostic hydromorphologique élaboré

Apports primaires

Localisation des zones d’apports (cônes torrentiels, tablier d’éboulis, ...) potentiellement érodables par le cours d’eau principal et ses affluents avec si possible estimation des volumes injectées annuellement et leur granulométrie moyenne associée

Apports secondaires (affluents)

Estimation des apports moyens annuels des affluents et de leur granulométrie au niveau des confluences avec le cours d’eau concerné par le diagnostic

Zones d’érosion latérale actuelles et potentielles

Analyse quantitative des zones d’érosion latérale à partir d’études diachroniques de cartes, photographies aériennes (pour les cours d’eau importants) permettant la détermination de superficies érodées annuellement, qui couplée à la mesure de hauteur de berges in situ, donne une estimation du volume érodé
Analyse qualitative pour les petits cours d’eau sur la base d’évaluation des taux annuels d’érosion (enquêtes auprès des riverains, travaux confortement de berges engagés, ...), mesures de hauteurs de berges, évaluation du pourcentage de berges pouvant participer à la charge de fond

Stock en lit mineur

Localisation des zones de stockage des masses alluviales en transit sur le cours d’eau (bancs alluviaux) avec caractérisation (volume, nature, désordres éventuels générés, origine de la formation, ...) à partir de la BD ortho ou par prospection directe

Qualification et quantification des pressions / altérations

Utilisation de la base SYRAH (Onema/Cemagref) complétée par une localisation précise des sources d’altération non prise en compte dans cette base, volumes extraits par les carriers si disponibles, et les volumes piégés en amont des ouvrages (mesures topographiques)
Altération de l’espace de mobilité (Présences de digues, berges aménagées, …)

Identification des processus d’incision/ exhaussent

Comparaison de profil en long/ en travers « historiques » lorsqu’ils sont disponibles avec des mesures réalisés sur le terrain
In situ, analyse des indices d’incision éventuelle sur un linéaire suffisamment important :
- Rapport largeur/profondeur faible (sauf conditions naturelles : chenal unique à berges très cohésives),
- Observation de phénomènes de pavage (D50 de la couche d’armure > D50 de la sous couche, couverture diatomique ancienne, ...)
- Affaissement de la nappe d’accompagnement (si mesures piézométriques ou indices d’assèchement de ZH connexes)

Identification des processus d’incision/ exhaussent

In situ, analyse des indices d’incision éventuelle sur un linéaire suffisamment important :
- Affleurement du substratum
- Déchaussement d’ouvrages divers (seuils de fond à l’aval d’un pont, ...)

Cartographie synthétique du fonctionnement hydrosédimentaire présentant par ex :

Dynamique des tronçons sous-tronçons vis à vis des processus d’incision/exhaussement
Ouvrages transversaux (ponts et seuils) caractérisés par leur état de dégradation et leur incidence sur le transport solide
Apport sédimentaire des affluents
Anciennes extractions en lit mineur, gravières en lit majeur
Verrous rocheux