Lit majeur

• Augmentation des surfaces et/ou des fonctionnalités de zones humides     

• Surveiller la fréquence et la durée des périodes de submersion en hautes eaux si présence d’enjeux

Lit mineur

Optimisation du gabarit hydraulique en y intégrant les composantes écosystémiques

• Reconstitution d’un lit mineur proche des conditions naturelles au débit de plein bords
• Reconstitution de la diversité des profils en travers
• Reconstitution d’un lit d’étiage si nécessaire, avec pendage latéral

• Veiller à mettre en place une géométrie de berges en accord avec la situation de référence
• Eviter une stabilisation excessive des berges
• Anticiper les ajustements par un léger sous-dimensionnement du gabarit
• Eviter le sur-dimensionnement du gabarit

Caractère pérenne  de la nouvelle succession des faciès d’écoulement  et des granulométries associées

• Granulométrie en référence à un secteur de cours d’eau naturel comparable
• Reconstitution d’un matelas alluvial de nature et granulométrie adaptée
• Stabilisation des points de raccordement du projet avec ses secteurs amont et aval
• Diversification des écoulements : pose de blocs en lit mineur et/ou de bois mort selon les dimensions et densités proches de celles rencontrées naturellement dans le cours d’eau
• Augmentation de la diversité des faciès découlement

• Etre vigilant sur la nature pétrographique des granulats et sur l’étendue granulométrique en adéquation avec les conditions de transport solide (en fonction des objectifs du projet)
• Etre vigilant sur les risques de remobilisation excessive par les crues et en tenant compte des apports naturels
• Etre vigilant aux limites amont/aval de la zone de projet en évitant les stabilisations excessives
• Eviter une pose de blocs et/ou de bois systématique
• Veiller à ne pas générer des phénomènes d’incision, d’érosion progressive et/ou régressive (répartition de la pente et techniques de terrassement adaptées)
• Optimiser la succession des faciès d’écoulement

• Amélioration du   transit sédimentaire     

• Veiller au renouvellement sédimentaire par les apports amont et tributaires
• Ne pas limiter les apports sédimentaires latéraux par une stabilisation excessive des berges
• Prendre en compte dans les cours d’eau à énergie  la capacité du cours d’eau à reconstituer son matelas alluvial

• Limitation du réchauffement des eaux
• Amélioration de la capacité auto-épuratoire    

• Prêter une attention à l’élévation de la température en cas de destruction/absence de la ripisylve arborée voire arbustive ou herbacée pour les petits cours d’eau
• Tenir compte du risque de prolifération végétale